Travail et allaitement : le bilan après 3 mois

J’ai eu la chance de pouvoir prolonger de 3 semaines mon congé maternité, mais il a bien fallut repartir au travail :-(.

Lors de la reprise du travail, beaucoup de femme arrêtent l’allaitement après leur congé maternité. cela semble trop compliqué.

mon bilan après 3 mois?

Première étape : se procurer un tire-lait

En France , nous avons la chance que la location d’un tire-lait soit financé par la Sécurité sociale.
Ma sage-femme m’a fait une ordonnance pour avoir un tire-lait pour toute la durée de l’allaitement.
Le loueur qu’elle m’a conseillé ne pratique pas de dépassement de tarif, donc tout est pris en charge. Je ne paye absolument rien de ma poche.

Comme je dois le transporter et tirer mon lait sur mon lieu de travail, j’ai demandé un petit tire-lait électrique

Petit ? oui, car les gros sont peut-être plus efficace mais absolument pas pratique à transporter.

Electrique ? On a droit à une heure par jour pour tirer son lait mais une heure, ça passe très vite. Il est nécessaire que la manipulation se fasse rapidement. Avec un tire-lait électrique, c’est plus rapide.

Vous pouvez trouver de plus amples informations ici 

Deuxième étape : prévenir son employeur

En effet, même si la loi prévoit une heure, afin de rester en bon terme, il est indispensable d’informer son employeur que l’on veut tirer son lait.

2 possibilités : soit il est totalement pour et ne fait pas de difficulté; soit il est réfractaire mais ne peut pas vous le refuser. Dans ce cas, il faut pouvoir en discuter avec lui afin de lui amener des arguments lui permettant de voir les avantages pour lui.

– L’allaitement apportant de meilleures défenses immunitaires à l’enfant, la mère aura moins besoin de s’absenter pour congés enfant malade. C’est gagnant-gagnant!
– De plus, pour ma part, je tire mon lait 3 fois par jour. Chaque tirage-nettoyage-rangement durant 1/4h, cela dure moins longtemps que l’heure prévue par la loi.

Troisième étape : ne pas stresser vis à vis de la quantité de lait

Le tire-lait : Au départ, il peut arriver qu’on ne tire pas beaucoup de lait. c’est parce que le mode d’expression n’est pas le même que lors de la tétée. Le corps doit s’habituer!

La fatigue, le changement de rythme : cela agit également sur la quantité de lait produit. Contre la fatigue, conseillée par ma sage-femme, j’ai pris des vitamines (Ergynatal, pour ne pas le nommer) et ça m’a bien requinqué. Elle m’a également prescrit de l’homéopathie pour stimuler la lactation et j’en ai rajouté une couche avec des tisanes d’allaitement. Oui, il y a des solutions contre la baisse de lactation !!

Les réserves : Avant la reprise du travail, je n’ai jamais trouvé le bon moment pour tirer mon lait. J’avais toujours peur que miss Jolie me demande de téter juste après le tirage et n’ait pas assez à manger. Du coup, je n’avais aucune réserve de lait lorsque j’ai repris le travail!  Le stress total!!! Eh bien, finalement, pas de soucis! Je tire le lait pour 3 trois biberons et miss Jolie les boit le lendemain.

Occasionnellement, le week-end, je fais un tirage pour avoir quelques glaçons (oui c’est bien pratique c’est petites bêtes!) de lait d’avance afin de compléter le biberon si je n’ai pas tiré une assez grande quantité la veille. De même, j’ai une dose (pour un biberon) de lait d’avance au congélateur chez moi et une chez l’assistante maternelle au cas où je doive m’absenter ou rentrer plus tard du travail.

Et voilà, comme cela tout stress inutile est évité.

Mais il y a tout de même quelques contraintes

Je ne vais pas vous mentir, il existe des contraintes à tirer son lait au travail :

  • Lorsque le lait est tiré, il ne peut rester que 4h à température ambiante (cf ce tableau). Il faut donc qu’il y ait un réfrigérateur disponible sur votre lieu de travail pour pouvoir conserver votre lait toute la journée. A moins que par chance, vous rentriez chez vous le midi….
  • Une salle ou un bureau doit vous être mis à disposition. Pour ma part, j’ai fait le coucou pendant quelques semaines : j’allais de bureau en bureau en empruntant ceux des personnes en congés. Par chance, j’ai pu récupérer un bureau seule. Mais le fait de devoir aller dans une salle à part à chaque fois peut être ressenti comme contraignant.
  • Enfin, parfois il faut arrêter ce que l’on est en train de faire pour ne pas rater l’heure du tirage et risquer d’avoir moins de lait à l’expression suivante. Lorsqu’on est en réunion par exemple, c’est incontestablement contraignant.
  • Et parfois, dans des moments de fénéantise, je n’a pas envie de le faire, tout simplement.

Cependant, malgré tout cela, je pense que tirer son lait au travail n’est pas compliqué. cela dépend uniquement de comment on voit et appréhende les choses.

 

Pour résumer, pour consilier allaitement et travail, les maîtres mots sont donc rapidité et praticité (pour le tire-lait), organisation et NO STRESS!!!

3 réflexions sur “Travail et allaitement : le bilan après 3 mois

  1. Pingback: Miss Jolie… une BABI? | Célinette... cetera

  2. Heureusement que j’ai pris un congé parental moi, parce que même à la maison, impossible de tirer quoi que ce soit, et elle n’est pas du tout réglée, je ne sais vraiment pas comment je ferais! Tu as beaucoup de volonté et de courage! Bravo!

    J’aime

    • En fait, moi non elle n’était pas réglée. je ne sais même pas combien de repas elle prend par jour avec moi. mais avec la nourrice, c’est différent. 3 biberons de 120-130ml par jour. Pour ce qui est du tirage, comme je le disais, c’est ton corps qui doit s’habituer à ce mode d’expression différent. Au début, il faut tirer son lait pendant 10 minutes pour que ton corps s’habitue. maintenant, ca se fait en 5 min.

      J’aime

Laisser un commentaire